Préparation au brevet

Extrait d’une séance de travail parue dans Les Plumes de LAIA n° 6, septembre 2007

[…]
Au mois de septembre 2006, c’était assez flou pour moi, cette préparation, mais ce qui était sûr, c’est que j’étais bien décidée à ne pas repasser moi-même le brevet. Ce qui voulait dire ne pas passer une année derrière G. à tout régenter, diriger, imposer ma façon de faire et apprendre à sa place. Je sentais bien que mon stress face à cette situation me donnait envie de tout prendre en main, comme si c’était moi qui passait l’examen.
De septembre à février, le travail de préparation n’a pas vraiment commencé. G. avait attaqué tranquillement le programme de maths de 3ème en faisant des incursions dans celui de 4ème pour ce qui n’était pas au point. Nous faisions tous les matins une dictée, d’abord tirée des annales brevets, puis du cahier d’entraînement à la dictée de la collection Chouette (Hatier) dans la continuité du travail fait avec la méthode Fransya depuis trois ans environ. Mais nous avons passé une majeure partie de cette période à Paris à étudier dans les musées, car je ne voulais pas priver toute la famille d’un environnement riche sous prétexte de brevet à préparer très à l’avance ; nous avons donc continué dans la lignée habituelle et pas fait de préparation spécifique. Nous avons par contre bien travaillé tous ensemble l’éducation civique à notre façon mais qui collait parfaitement au programme de 3ème puisqu’il s’agissait des institutions législatives (voir Les Plumes de LAIA n°3, page 18).
En février, j’ai craqué, victime de la pression que je me mettais et de la vision de G. pas du tout décidé à se prendre en charge au niveau préparation (selon mes critères, bien sûr). Malgré ma résolution de le laisser vivre son expérience et de ne pas passer le brevet à sa place, j’ai senti que peut-être je le laissais trop seul face à quelque chose qu’il ne connaissait pas. Je l’ai donc averti qu’à cette date je pouvais encore l’aider à s’organiser, mais que s’il me le demandait à un mois de l’examen je me sentais totalement incapable de le faire… Telle était ma limite. Il a saisi l’occasion. Et nous avons pu établir un planning encore raisonnable.
Le principe était de ne pas s’éparpiller, de choisir un seul support d’apprentissage (ou de révision) par matière. Découper chaque matière en unités et les répartir sur le nombre de semaines restantes. Le mois de juin complet étant réservé à des révisions de dernières minutes. L’emploi du temps journalier et hebdomadaire était raisonnable (4 heures par jour, 5 jours par semaine, dont une journée plus adaptable pour pouvoir poursuivre quelques projets avec ses frères), mais nous avons convenu qu’il n’y aurait pas de vacances et que, si nécessaire, il travaillerait un peu le week-end.
La préparation matière par matière […]

Kristin Merlin