Extrait d’une séance de travail parue dans Les Plumes n° 29, juin 2015
Céline nous explique l’originalité du site Internet Postcrossing et les domaines que cela lui permet d’aborder avec ses enfants de 7 et 9 ans.
Nous nous sommes inscrits sur le site Postcrossing qui nous permet d’envoyer des cartes postales un peu partout dans le monde, pour ensuite en recevoir d’un autre endroit du monde. Sur ce site, lorsque l’on demande à envoyer une carte postale, on reçoit l’adresse d’une personne (on s’engage donc à écrire lorsque l’on demande une adresse) ; sur la carte postale, on inscrit un code qui nous est donné. Ce code servira au destinataire pour enregistrer votre carte postale (le destinataire peut aussi vous faire un petit mot de remerciement par messagerie). Lorsque votre carte postale est bien arrivée à destination (code enregistré par le destinataire), quelqu’un d’autre ailleurs dans le monde vous écrira une carte postale. Dans les échanges sur Postcrossing (à part en échange direct – j’en parle plus bas), vous ne décidez pas à qui vous envoyez ni le pays de destination. Et de même, vous recevez d’un pays que vous ne choisissez pas. Au début, on peut avoir cinq cartes postales qui voyagent en même temps ; puis, plus il y en a qui ont été reçues, plus on peut en envoyer. C’est un site qui est gratuit, mais il faut bien sûr acheter les cartes postales et les timbres. Pour s’inscrire, c’est très simple, il suffit d’avoir une adresse e-mail (elle n’est pas communiquée aux postcrossers, mais on reçoit leurs messages par e-mail). Ensuite, on complète son profil, on peut donner des indications de cartes postales que l’on souhaite (ou non) recevoir ; ce n’est bien sûr qu’une indication et non une obligation. On précise également si on accepte de faire des échanges directs. Si c’est le cas, on peut recevoir un e-mail d’un correspondant (par l’intermédiaire du site) demandant si l’on souhaite faire un échange direct. Si oui, on s’échange nos adresses, chacun écrit sa carte postale et on scrute notre boîte aux lettres. Chez nous, Quentin, Lucas et moi avons chacun créé un compte. Ce site nous a permis d’apprendre dans différents domaines du socle commun. Un aspect que j’aime de ce projet est le fait que parfois des échanges se prolongent, soit par mail, soit par carte postale. Et quel plaisir d’ouvrir sa boîte aux lettres !
Géographie
À chaque carte postale reçue, on se demande d’où elle vient, en s’aidant du timbre ou du code que l’on reçoit (le code est formé de deux lettres et de chiffres, les lettres correspondent au pays). On regarde si besoin sur le planisphère. Ainsi, Quentin a appris l’existence de pays comme la Biélorussie, Taïwan ou Tuvalu (le troisième plus petit pays au monde) ; Lucas a appris où se trouve l’Allemagne. Deux cartes qui m’ont été envoyées nous ont amenés à nous poser des questions : l’une venait de Chine, l’autre de Taïwan. Sur la carte postale de Chine, on peut voir que l’île de Taïwan fait partie de la Chine. Or, le drapeau reçu de Taïwan n’est pas le drapeau chinois ! Quentin a appris où se trouvent les chutes du Niagara (il en avait déjà entendu parler mais ne savait pas où elles se trouvaient).
Anglais
Comme on envoie dans le monde entier, la langue utilisée est très majoritairement l’anglais (si on parle d’autres langues, on l’écrit sur notre profil et parfois on peut recevoir dans une autre langue que l’anglais). Si on n’est pas très à l’aise avec l’anglais, on peut trouver des dictionnaires en ligne ; comme les échanges sont écrits, on a le temps de lire et relire.
Écriture
Ce site permet aussi aux enfants d’écrire. Ceci dit, chez nous, cela reste plutôt facile pour Quentin et Lucas car ils ne font que signer ou écrire à la fin « Happy postcrossing ! ».
Mathématiques
Quentin a été très intéressé par les statistiques qui sont données sur le site. Il a ainsi appris (et moi également) ce qu’est la médiane (le site indique que le nombre de jours de voyage des cartes postales est en moyenne de 22 jours et la médiane du nombre de jours de voyage est de 1 5 jours). Il aime regarder les statistiques de son compte.
Céline