Dossier paru dans Les Plumes n° 49
Décider de déscolariser son enfant, c’est faire le choix d’une nouvelle vie. Même lorsque ce choix a été mûrement réfléchi et préparé, les familles concernées prennent rapidement conscience que la déscolarisation ne se résume pas à un simple changement de mode d’instruction. Ce sont de nombreux aspects de la vie qui sont impactés. Les journées sont bien sûr réorganisées, celles des enfants comme celles des adultes, mais s’opère aussi une réorganisation de la pensée. Peu à peu, la manière d’envisager la vie évolue, mettant en avant la nécessité pour chacun de bien vivre le présent, lequel ne se limite plus à vivre dans une routine, coupé de soi et des autres. Tout semble à redéfinir : l’occupation du temps, les relations interpersonnelles, les priorités. Tous les témoignages de ce dossier montrent à quel point la déscolarisation a changé la donne, permettant aux parents d’assumer pleinement leur rôle et aux enfants de vivre au présent tout en s’ouvrant des perspectives d’avenir. Pour les parents déscolarisants, il y a un avant et un après déscolarisation.
Une vie entièrement réorganisée
Dans la famille de Verlaine, la déscolarisation a engendré de nombreux changements. Il détaille comment leur vie en a été transformée sur les plans professionnel, familial et social. Il aborde également l’évolution de la mise en œuvre des apprentissages.
Changement de vie professionnelle […], Réorganisation de notre vie culturelle et sociale […], De nouvelles façons d’appréhender les apprentissages […], Les réactions de l’entourage […].
Trouver un nouveau souffle
Entre temps retrouvé et moments disparus, la famille de Cécile a traversé cette période en tentant malgré tout de tirer profit de la situation.
Du temps partagé en famille […], Une petite routine malgré tout […], Un temps d’observation et de réflexion […], Les écrans comme fenêtre sur le monde […], Les bienfaits du calme retrouvé […].
Jouer, jouer et encore jouer
La fille de Marie a été déscolarisée après quatre années très difficiles au collège. Les années « lycée » à la maison lui ont permis de retrouver le temps et le goût de vivre.
Une adolescente épanouie […], Des parents plus sereins […].
Être là pour ses enfants
La déscolarisation a permis à Annie de profiter de l’enfance de ses enfants et de rencontrer des personnes qui sortent de l’ordinaire.
Prendre conscience de tous les possibles
Cécile nous raconte son ressenti depuis la période à laquelle étaient scolarisés ses enfants jusqu’à sa libération intérieure.
Fin du stress quotidien […], Début de la pression sociale […], La communauté non scolarisante […], Une prise de conscience plus large […].
Un nouveau paradigme
La non-scolarisation a été une révélation pour Boise et sa vie en a été transformée pour davantage de bien-être et d’enthousiasme.
Vers un nouveau mode éducatif […], De belles rencontres […], S’appartenir enfin […].
Déscolarisation familiale
Dans la famille de Jess, la déscolarisation a peu à peu favorisé un accompagnement plus respectueux de ses enfants.
Prendre le temps de vivre
Pour Jean-Paul, faire le choix de la non-scolarisation de sa fille après la scolarisation des deux aînés était une évidence : après une décennie vécue au rythme de l’école, il n’était pas envisageable de repasser par ces années difficiles, mais plutôt de vivre de façon choisie et non subie.
Retrouver le droit de vivre à son rythme […], Mieux connaître mon enfant […], Le temps d’apprendre à sa façon […], Écoute et liberté de choix tout au long de la vie […].
La déscolarisation comme sauvetage
Après une année au collège particulièrement catastrophique, Maddie a opté pour les cours par correspondance. Malgré les protestations initiales, le bilan est aujourd’hui largement positif.
L’effet délétère du collège […], Réajustement éducatif […], Retrouver l’équilibre […], Bilan […].
Encadrés :
Apprendre à mieux se connaître (extrait de Une autre enfance)
Je n’aurai jamais la patience (extrait de Faire l’école à la maison)
Les formalités administratives
Les textes officiels
Guide juridique